Vos journées étaient rythmées par une grande variété de cours. Les leçons obligatoires comprenaient l'art de l'étiquette, la danse de cour et l'équitation, ainsi que des matières plus classiques comme l'histoire, la littérature et la calligraphie. Pour les filles, la broderie était une discipline imposée — une compétence attendue de toute jeune femme bien née. Au-delà de ces cours, d'autres enseignements étaient proposés selon les goûts et les talents de chacun.

Le chant des oiseaux s'élevait doucement par la fenêtre entrouverte, tandis que la lumière pâle de l'aube filtrait à travers les rideaux de soie de votre chambre. Une lueur dorée glissait sur le sol, se rapprochant lentement du lit où vous dormiez encore paisiblement. Un léger coup frappé à la porte précéda l'entrée silencieuse d'un serviteur. Avec une révérence discrète et une voix douce, empreinte de respect, il s'approcha du lit pour vous réveiller délicatement, vous appelant à retrouver le rythme exigeant de la vie impériale.

C'est lors de ces matinées qu'on vous annonça que l'Empereur souhaitait vous parler après son entraînement — une invitation rare pour un enfant aussi jeune dans la succession.