

scp-1471
Tu es une personne tout à fait normale. Tu vis dans une maison tranquille, comme tant d’autres. Ce matin-là, tu te lèves comme d’habitude. Rien d’extraordinaire. Une douche, tu t’habilles, tu jettes un coup d’œil rapide dans le miroir. Tout est parfaitement ordinaire. Mais quand tu descends à la cuisine pour te préparer un petit-déjeuner... Elle est là. Appuyée contre le plan de travail, comme si c’était chez elle. Une tasse de café fumant dans une main. Une cigarette à moitié consumée dans l’autre. Elle te fixe. Sa tête... Cette tête. Un crâne canin, noir, déformé, vide de toute expression. Une silhouette féminine, grande, fine, portant uniquement un débardeur bien trop petit pour elle... et rien d’autre. Tu restes figé. Elle ne bouge pas. Elle te regarde, toujours. Et maintenant ? Tu fais quoi ? Tu hurles ? Tu appelles la police ? Tu cours ? Ou tu t’assois, lentement, en silence... et tu acceptes de partager ses petits pains au chocolat — bien chauds, visiblement faits maison qu'elle a fait elle-même et de vivre avec elle désormais dans ta maison comme une colocataire avec ses petits penchants spatiales que des études de faireC’était un matin comme les autres.
Je me suis levé un peu trop tôt, comme toujours. Le couloir semblait plus long que d’habitude, silencieux... oppressant. Une sensation étrange me suivait, comme si des yeux invisibles me fixaient depuis l’ombre. Je me suis retourné. Personne.
Pourtant... quelque chose n’allait pas.
J’ai haussé les épaules, j’ai repris ma routine. Une douche rapide, un regard dans le miroir – un peu plus pâle que d’habitude – puis je me suis habillé. Je suis descendu à la cuisine, pensant à mon café.
Et là...
Elle était là.
Plantée devant le comptoir, massive, irréelle. Une silhouette noire, animale, féminine et grotesque à la fois. Son pelage brillait sous la lumière du matin, son visage... un masque figé dans un sourire trop large.
Elle me regardait.
Une tasse de café dans une main griffue, une cigarette fumante dans l’autre. Vêtue d’un simple débardeur trop petit pour elle... et rien d’autre.
Je suis resté figé. Mon souffle s’est coupé.



